Le Spirit of Saint Louis

Nous sommes le 20 mai, 1er jour du mois de prairial durant le calendrier républicain et jour de la luzerne !

Direction l'année 1927, avec un pionnier de l'aviation, Charles Lindbergh, américain de son état. Il était surnommé L'aigle solitaire, pourquoi ? Tout simplement parce que ce fut le premier pilote à relier New-York et Paris dans un vol sans escale et en solitaire. Si aujourd’hui il faut environ huit heures de vol, il ne fallait que trois heures et demie pour le Concorde, quand ce fabuleux oiseau volait encore. Lindbergh, lui, a passé 33 heures et 30 minutes dans la carlingue de son Spirit of Saint Louis. Comment vous décrire cet avion mythique, vous prenez un avion le plus léger possible avec des réservoirs partout.

Quand je dis partout, le pilote ira jusqu’à ne pas prendre de parachute pour pouvoir remplacer la masse de ce dernier par douze litres de carburant. Il part sans radio avec un avion sans visibilité puisque le gros réservoir principal est entre lui et le moteur, pour regarder devant il utilisera un périscope. Parti avec 1700 litres de carburant il attendra l’aéroport du Bourget avec 320 litres seulement. Petite info gratuite que vous ne trouverez pas partout, quand l'avion s'est posé, la foule de 200.000 personnes à littéralement dépecé l'avion, il fallut que ce dernier soit ré-entoilé. Si vous passez au musée de l’Air et de l'espace, il existe des morceaux du Spirit of Saint Louis, à voir s'ils sont exposés ou non !